La carpe koï est une espèce de poisson ornementale très appréciée un peu partout dans le monde. Elle jouît d’une valeur culturelle très tendance. Ainsi, pour certaines raisons spécifiques, une carpe koï femelle peut être préférée à son homologue mâle, et vice-versa. Mais avant d’en venir, il importe déjà de savoir démarquer ces deux genres pour la carpe koï. Voici des pistes fiables et simples qui vous aideront à réussir un tel exercice avec une facilité déconcertante.
Être attentif à la morphologie des carpes
Une observation profonde et minutieuse de la morphologie d’une carpe koï peut en dire long sur son genre. En effet, il est très peu aisé, pour les regards non avisés, de parvenir à reconnaitre une carpe koï mâle d’une carpe koï femelle. Pour y arriver, il vous faut vous concentrer sur l’aspect des nageoires pectorales et la forme du corps de ces espèces particulières.
En faisant plus attention aux nageoires pectorales de ces espèces, il devient plus facile d’y voir une dissemblance utile à la démarcation du genre pour les sujets observés.
- De base, la carpe koï mâle est caractérisée par des nageoires pectorales fines, de petites tailles et le plus souvent, opaques.
- Pendant ce temps, la femelle possède des nageoires pectorales arrondies et plutôt larges.
De plus, les points de dissemblances au niveau des nageoires ne se limitent pas à leur configuration. La couleur est aussi un indicateur fiable pour dissocier les carpes koï mâles des carpes koï femelles. Les nageoires du mâle d’une telle espèce sont très bien colorées alors que chez la femelle, les couleurs sont à peine visibles.
En ce qui concerne la forme du corps, la femelle est galbée avec le ventre arrondi tandis que le mâle est mince et long. C’est dire que les femelles sont connues pour leur corps plus large et imposant. Ceci dit, ces démarcations sont difficiles à détecter quand les poissons sont encore jeunes.
Peu importe la variétés de carpes : que ce soit une Asagi, Sanke (comme ici), Tancho, Shusui … c’est la même méthode pour déterminer le sexe.
Examiner les organes génitaux des carpes
L’aspect extérieur des parties génitales est important dans l’identification du sexe d’une carpe koï. La bonne nouvelle, c’est que les organes génitaux se trouvent au même emplacement chez le mâle comme chez la femelle : sous la cavité abdominale.
Pour une carpe koï femelle, on remarque un petit point en forme de T sous l’abdomen. Il s’agit de l’organe génital femelle. Il est convexe et arrondi. Mais quand il s’agit d’un mâle, le sexe est en forme de L, allongé et concave. Il est même possible d’effectuer une légère pression et d’observer la couleur du liquide qui sortira du ventre du poisson. S’il est blanchâtre, il s’agit sans aucun doute, d’un mâle. Et quand il est transparent, c’est une carpe koï femelle. Par ailleurs, il est possible de retrouver des poissons hermaphrodites. Dans ce cas l’identification du sexe est difficile, car tout prête à confusion. Mais un œil avisé remarquera immédiatement cette particularité.
L’examen des organes génitaux requiert une manipulation de proximité du poisson. Il est donc primordial d’être suffisamment délicat. Sans quoi, les poissons seront stressés. Cela peut même provoquer une expulsion involontaire d’œufs par les femelles quand elles sont en période de fraie.
À retenir que la forme du corps, l’aspect des nageoires et la présentation des organes génitaux sont des indices clés qui permettent de reconnaitre une carpe koï mâle d’une carpe koï femelle.