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Les poissons d’élevage pourraient être plus résistants à l’infection par l’anisakis qu’on ne le pensait auparavant

Une recherche émergente de l’Université de Valence révèle que les poissons d’élevage ne sont pas très susceptibles d’être infectés par le parasite anisakis.

Après que plusieurs articles publiés aient suggéré que les poissons d’élevage étaient vulnérables aux infections par anisakis, un groupe de recherche en zoologie marine de l’Université de Valence a évalué la susceptibilité infectieuse des poissons exposés au parasite. Les résultats du projet ANITEST montrent que les poissons ne sont généralement pas sensibles à l’infection et qu’il est difficile pour les nématodes anisakis d’atteindre les sites de pisciculture.

ANITEST était dirigé par le groupe de zoologie marine de l’Institut Cavanilles pour la biodiversité et la biologie évolutive (ICBiBE) de l’Université de Valence. Le projet s’est concentré sur l’évaluation de la susceptibilité réelle des espèces d’élevage lorsqu’elles sont exposées au parasite, ainsi que sur le développement de procédures permettant de connaître le potentiel infectieux de l’anisakis.

Puisque les poissons d’élevage sont nourris avec des aliments aquatiques qui ne contiennent pas le parasite, l’industrie est généralement considérée comme exempte d’anisakis. Cependant, des articles récents ont mentionné des cas sporadiques du parasite chez de multiples espèces de poissons d’élevage. Le projet ANITEST – une méthode d’évaluation de l’infectivité pour une aquaculture exempte d’anisakis – a révélé que ce parasite a un taux d’infection très limité puisqu’il est presque toujours décomposé par les processus antiparasitaires qui ont lieu lorsque les poissons ingèrent et digèrent les aliments aquatiques.

« Cette faible capacité d’infection est encore diminuée par le fait que, entre le pourcentage limité de parasites qui se sont installés dans les poissons, il y avait de nombreux vers encapsulés et vivants qui présentaient des dommages externes et internes notables, ce qui entraverait leur capacité infectieuse ».

L’équipe a observé que le temps dont ces parasites ont besoin pour pénétrer dans le système digestif des poissons et s’installer dans la cavité viscérale est très court – six heures après avoir été ingérés. Il a également observé que l’anisakis ne s’installe que dans la surface des viscères et dans le tissu conjonctif, et jamais dans le muscle du poisson, ce qui est important, car ce dernier est la partie qui intéresse le consommateur. »

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